mardi 17 avril 2012

minare suite


Zoey était une jeune fille de 14 printemps, au cheveux longs blonds  comme les blés, et aux magnifiques yeux jaunes. Elle portait en ce jour de marché une robe simple, bleu, et le menton bien haut. Adossée à une colonne elle attendait non nonchalamment que son père sorte de son travail pour passer un peu de temps avec elle. Aujourd’hui, son frère de cœur, Nathanael l’accompagnait lui  aussi. Chevalier du royaume en devenir, Nathanael présentait un physique musclé portant merveilleusement bien une armure argentée. La jeune Zoey soupira.
«  tu crois qu’il en a encore pour longtemps ? Je n’en peux plus d’attendre … j’ai envie d’aller voir les troubadours chanter, et danser avec eux. »
Le jeune homme leva un sourcil d’un air las
«  De une, tu ne danseras pas et de deux … la porte vient de s’ouvrir. Tu devrais faire plus attention Zoey, être plus à l’écoute du monde. Je ne serai pas forcement là si un jour tu te fais attaquer. »
La porte s’ouvrit sur Hector, rouge de colère et semblant presser le pas.
«  Bougre d’âne, espèce d’enfoiré je ferai en sorte que toutes tes catins attrapent la syphilis je te jure que tu paie … » Il s’arrêta net, voyant sa fille  afficher un air surpris
«  Que se passe t il père ? quelque chose ne va pas ? »
«  Ce jeune étalon m’a quelque peu énervé ma chérie, rien de grave » Il sourit enfin, caressant doucement la joue de sa fille. «  Allons, il est temps de faire un petit tour en ville qu’en penses tu ? »
Le visage de la jeune fille s’illumina.
«  Oh oui père, je serai ravie vraiment ! Tu penses que nous verrons des troubadours? »
Une main fine mais masculine se posa sur son épaule
«  Tu pourrais passer au théâtre ma belle, si cela te tente bien sur »
Julius se trouvait juste derrière eux, un grand sourire aux lèvres. Hector le fusilla du regard. Poser la main sur sa fille, sur la prunelle de ses yeux était une grande erreur. Quand à Nathanael, il avait déjà la main sur le pommeau de son épée.
«  Julius, à ta place je ne la toucherai pas. »
Nathanael connaissait Julius depuis de nombreuses années. Ils avaient fait les 400 coups ensemble, écumant les bordels, les bars, et faisant de mauvais coups pour passer le temps. Mais maintenant, tout deux avaient évolués dans deux mondes different. Celui de la bravoure, de l’honneur et du devoir pour Nathanael, celui de la fourberie, de la traitrise et de la politique pour Julius.
Les grands yeux jaunes de la petite Zoey se levèrent vers le visage angélique de Julius. Elle avait du mal à comprendre pourquoi son père et Nathanael le détestaient autant. Lui qui avait l’air si gentil, si prévenant envers elle, toujours à lui proposer son bras pour marcher, sa main pour descendre de son cheval. Non, vraiment, elle ne les comprenait pas. Une lueur de defi se profila dans ses yeux.
«  Ce sera avec plaisir, messire, que j’accepterai votre offre si sympathique »
Le sourire de Julius se fit un peu plus grand encore, puis il finit par se mordre la lèvre inferieur. Il offrit son bras à la demoiselle, faisant un signe de tête aux deux hommes. Le triomphe, la domination sur d’autres personnes, voilà ce qu’aimait Julius. Il aimait son rôle de duc en partie pour cela. Il savait qu’Hector et Nathanael le haissaient, et il savait par-dessus tout que pour ces derniers, laisser la petite Zoey à ses soins était une torture. Une torture à laquelle au final, ils ne pouvaient donner qu’une bénédiction. Si ils lui interdisaient, Julius se devrait de demander pourquoi, devant tous les passants, ces messieurs refusaient une telle invitation si pure et innocente. Il serait alors fort peu aisé pour eux de le traiter de tous les noms ou de l’accuser de tous les mots devant les citoyens, et la garde.  Il serait aussi fort peu aisé de sortir l’épée et de la lever contre un duc. Oh oui, Julius aimait ça, presque autant que les jeunes filles en fleurs. Zoey était belle, magnifique même. Mais elle n’était pas une de ces paysannes que l’on force, ou l’une de ces prostituées que l’on paye. Non, elle était une jeune fille que l’on courtise, et à qui on fait mille et une promesses. Elle était de celles qui avaient besoin de croire en un amour passionné et entier, même s 'il ne devait n’en être rien.

Le théâtre ne se trouvait pas loin du palais, dans le quartier riche de Minare. Théâtre était un bien grand mot pour un lieu où les troubadours et les courtisanes se liaient dans des danses et des chants plus ou moins libertins. Julius ouvrit la porte de son antre à Zoey. Cette dernière ne pouvait s’empêcher de découvrir avec ses grands yeux d’or les plus petits détails de cet endroit. La porte en bois, cependant décorée de sirènes s’entrelaçant, les vitraux ne laissant rien paraitre. Un pas, puis deux, puis trois, elle entrait avec douceurs et finesses dans le théâtre de ses rêves et de ses ambitions.

«  vous savez messire que je sais chanter et danser ? Père ne trouve pas cela très correcte pour une noble de danser de la sorte devant un publique. »
Julius, derrière elle l’observait de bas en haut. Tout en elle lui donnait envie de braver l’interdit. Son age, son physique, sa voix et son comportement pudique et prude. Lorsque cette dernière s’arrêta, son regard se plongeât dans le sien.
«  Peu être pourrait tu me montrer ce que tu sais faire. A cette heure le théâtre est vide. Et puis si ça te dérange,  il y a toujours mon bureau »
Un petit clin d’œil s’ajouta aux dires du jeune homme. Zoey quand à elle touchait delicatement de son index les instruments, la scene, tout en se ballandant dans la grande piece principale, lentement. Elle s’arreta quelques secondes, monta sur cette derniere et defit doucement sa robe. La  jeune femme se retrouva bien rapidement en petite tenue sur la scène sous les yeux petillant de son proprietaire. Le rouge lui monta au, mais elle fini par attraper un tambourin et commencer doucement à onduler sous son rythme. Julius se rapprocha de la scene, comme hypnotisée par la belle blonde devant lui. Impossible de penser une seule seconde que cette diablesse n’avait que treize ans. Il était totalement sous son charme, et Zoey l’avait bel et bien remarqué. Ses mouvements se faisaient de plus en plus langoureux, se rapprochant de plus en plus du bord de la scene, pour finalement en descendre et  se tenir à une main du jeune homme.
«  Demoiselle » dit Julius d’un ton imperieux «  vous dansez comme une desse ! » approchant sa main des hanches de la danseuse qui se baissait doucement devant lui 
«  ou une diablesse »
 Il l’attira finalement sur ses genoux pour l’embrasser avec fougue.
«  Tu meriterais ma belle de faire partie de ma troupe, tu meriterais que l’on se damne pour toi »
Zoey se contentait de rester silencieuse, rougissant encore et toujours sous les dires de Julius.
La main de ce dernier remonta jusqu’à sa poitrine, plongeat son visage dans son cou. Sa main s’arreta finalement sur sa cuisse, tandis que la jeune fille remontait le visage du jeune homme pour l’embrasser, et lui donner en ce sens la permission de s’unir. Rapidement les deux amant se retrouvèrent nu dans cette immense pièce vide, avec pour seul musique leur gemissements de plaisir.

jeudi 12 avril 2012

robe médievale

Du coup je viens de me rendre compte que je ne mettais quasi plus de poste sur la couture ou l'écriture ! Pour l'écriture il faudra attendre un peu deux trois corrections mais pour la couture c'est parti ! Le tissus est un peu ... reche pour l'instant mais apres une bonne lessive ça devrait aller mieux !

Cersei au pays du ménage 
 et on rentre bien le ventre !
Version je me la pete à l'épée 
j'aurai pu mieux faire dans le dos, j'avoue que là ça rend pas terrible, je saurai pour la prochaine fois!

mercredi 11 avril 2012

20 minutes ...

ou l'anti subtilité. La nouvelle n'a pas dut vous échapper, Raymond Aubrac est mort. " qui ? " Un résistant français bien connu de tous. Oui enfin bien connu de tous ... apparemment la seule chose que le journaliste du 20 minutes ai retenue c'est qu'il voulait voter Hollande. Souvenons nous donc ensemble de sa vie grâce à Wikipedia ...

c'est ICI que ça se passe ! 


Avant / Apres

Quand j'étais petite ...

- Je voulais absolument une voiture télécommandée / Maintenant j'ai une voiture à moi toute seule mais je veux toujours une voiture télécommandée.

- Je revais d'une cabanne dans les arbres / Maintenant je reve de faire du camping dans les arbres

- Je voulais devenir joueuse de foot pour épouser Jean Pierre Papin / Maintenant je HAIS le foot

- J'etais amoureuse de Nicky Larson, Sherlock Holmes ( dessin animé japonais ) et Robin des bois ( Disney ) / Maintenant j'adore les animaux, et Nicky Larson ça me fait toujours autant rire !

- Je detestais lire / Maintenant je devores les livres

- Je me trouvais grosse / Maintenant ça a pas changé

- J'arrivais à faire le grand écart / Maintenant j'en suis incapable !

- Je pensais qu'on accouchait par l'anus / Maintenant j'aimerai bien ignorer ce qu'est une épisiotomie ...

- J'admirais mon frere, cet inconnu .. / J'admire toujours mon frere mais maintenant je le connais beaucoup mieux ! ;)

- J'écrivais des " romans " ... / Maintenant j'écris toujours des romans ...




catawoman déménage !

Et voilà, c'est officile, nous quittons notre bel appartement pour un appartement avec une chambre en plus. Un nouveau départ, une nouvelle vie ! On va meme repeindre cette chambre ... rien que pour lui ... pour notre petit ... BUREAU AH AH AH AH AH AH!

Oui bon, le déménagement c'est que du bonheur qu'on nous a dit, déménagez qu'ils disaient ! déménagez vous verrez c'est super fun. Bah non c'est moyennement fun, à part la partie " je planifie tout " comme je suis une grande maniaque. On commence par signer les papiers apres avoir visiter 4-5 apparts, et avoir attendu une semaine que notre dossier soit accepté. On essaye de faire passer le remplacement de la moquette ignoble et tachée par du parquet au proprio ... qui finalement accepte mais à nos frais. On planifie des travaux, sauf qu'on a oublié qu'EDF n'etait pas tres rapide. Alors on se dit qu'on va quand meme faire les travaux mais sans electricité. Et quand on rentre du boulo, c'est les cartons qui vous attendent.

Je suis sur les genoux ! mais je suis sure d'une chose ... c'est que ça sera que du bonheur une fois qu'on sera dans l'appart !


mardi 3 avril 2012

JAPPPOOOONNN

Ce matin, sur la route du travail, j'ai retrouvé une amie de longue date et tres proche à la gare d'arrivée. On a fait le chemin à pied ensemble jusqu'à mon travail. Le rendez vous était prit depuis hier, et la date fatidique était décidé depuis maintenant quelques jours. Elle part. Elle part loin ce soir, au Japon avec son cheri, travailler pendant 18 mois.
On se connait depuis le lycée. Les Kapouettes qu'on se surnommait toutes. On a bien changé depuis. Des personnes se sont eloignées de notre groupe, d'autres se sont rapprochées ( dont moi d'ailleurs ), mais nous restons un groupe tres soudé. Si l'une de nous à un problème, une mauvaise passe ... les autres sont toujours là.
Avec la miss, on a eu des délires inombrable à propos de Muse plus particulierement. Elle va me manquer enormement, mais je sais que c'est pour elle une chance inouie que de partir realiser son reve ! Meme si le petit pincement au coeur est là, meme si les larmes sont montées en arrivant au travail, je suis malgres tout heureuse pour elle aussi.

J'espère juste qu'elle ne rencontrera pas de tentacules !