dimanche 27 novembre 2011

Minare chapitre 1 ( suite et fin )

Le jour venait tout juste de se coucher sur la ville,tandis que Marius faisait son entrée à la cour. Le roi lui avait demandé de se présenter au plus vite, ce qu’il fit. Une invitation du roi ne se refuse jamais. Il entra dans le bureau de ce dernier toujours emplie de la même odeur de lilas. L’odeur de la maitresse de Hitchwar qui hantait le bureau de son bien aimé, et ses affaires d’état. Pour une fois ce dernier était seul, les pieds sur son bureau. Il se leva en voyant son fidèle soldat arriver.
« Ahhh Marius quel plaisir de te revoir ! » Il lui donna une grande tape dans le dos que Marius lui rendit sans plus tarder.
« Il me semble que cela faisait une éternité qu’on s’était pas retrouvés entre hommes ! alors comment te portse tu enfin, vous portez vous votre Altesse ? »
« Pas de cela avec moi, nous nous connaissons depuis notre jeunesse, à qui veux tu la faire ? »
Oui, ils avaient quasiment grandi ensemble ainsi que fait leurs armes ensemble. Effectivement, il savait à qui il avait à faire, et il savait qu’il devait toujours chercher l’anguille qui se cachait sous la roche. Il se racla la gorge.
« Tu m’as fait venir pour parler du bon vieux temps ?ou pour discuter politique ? »
Le roi se rassit confortablement dans son siege, et invita Marcus à en faire de meme.
« Les deux dirai je …dis moi, quel age as-tu ? »
Il leva un sourcil, perplexe
« Quarante ans pourquoi cette question ? »
« Ne penses tu pas qu’il serait temps de te marier mon bon Marius ? N’est il pas temps de te donner une descendance digne de ce nom qui ferait oublier tes nombreux bâtards sur l’île ? »
Voilà donc où il voulait en venir. La suite allait etre sans doute un veritable spectacle de langue de bois.
« Il se trouve que ma fille chérie, Eliana, n’a toujours pas de proposition disons … décentes de la part de jeune hommes convenables et que je trouve digne d’elle. J’ai pensé que peu etre vous pourriez faire un tres joli couple tous les deux, et nous faire de beaux enfants »
Avoir la main sur moi, voilà ce qu’il souhaite. Je lui ai volé son enemi, il a dut me donner un post et maintenant il veut me tenir par les couilles voilà tout. Eliana … c’est pas la grande godiche en plus ? Ce n’est pas un premier prix de beauté et elle a des cheveux de sorcières …
« Je ne vois pas comment refuser une telle offre mon seigneur »
« En effet, tu ne le peux »
Le destin était scellé. Leur mariage aurait lieu au plus vite, sous les meilleurs
auspices, dans quelques semaines tout au plus.

Marius sortit de ses songes, Theophil venait de lui tapoter l’épaule
« Attends mon cher, tu veux dire Eliana, la rousse ? la fille du roi qui ne se trouve pas de mari parcequ’elle ressemble à une sorcière flétrie par le temps ? »
« Oui, celle-ci même. » Marius ne semblait pas particulièrement heureux de ce fait. Lui qui avait toujours été libre de ses mouvements de hanches, libre de s’amuser où il voulait et quand il voulait, il acceptait difficilement de devoir rendre des comptes au roi . La porte s’ouvrit sur un homme, un de plus, qui se dirigea promptement vers lui.
« Messire, Je me dois de vous rappeler que ce matin vous avez demandé à votre promise si il serait possible de l’emmener au marché. La mise à mort ayant eu lieu il serait temps de vous mettre en route . »
« Merci Hector, j’avais oublié … »
Julius se frotta les mains un demi sourire au lèvres
« Il est temps pour moi d’aller voir si tout se passe bien au théâtre de la ville. » Il plongea son regard dans celui d’Hector. L’homme semblait de marbre.
« Toutes mes condoléances pour ta femme Hector, même si quelque chose me dit que tu ne la regrette pas tant que ça. »
L’homme cligna des yeux rapidement, surpris par la phrase du jeune étalon.
« La volonté de monseigneur est plus forte que mes sentiments. Puis je vous laisser ? Ma fille m’attend. »
Le sourire de Julius s’agrandit un peu plus.
« Hum … ta fille … ta magnifique fille. Elle ne sait toujours pas qu’elle était sa mère hein ? J’ai ouïs dire qu’elle aimerait travailler au théâtre. Je me ferai un plaisir de la recevoir afin de lui offrir la possibilité de réaliser son rêvé »
Une expression de dégoût apparut sur le visage d’ Hector. S'il en avait eu la possibilité, le droit de répondre, il n’est à n’en point douter que cela aurait été avec les poings.
« Je lui ferai passer le message. »

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